Élément clé dans la gestion d’un bien immobilier, le diagnostic de performance énergétique (DPE) est d’autant plus essentiel au regard des évolutions règlementaires et de la hausse des prix de l’énergie. Focus sur les impacts budgétaires entre un bon et un mauvais diagnostic.
Ce sont des écarts significatifs qui sont constatés entre un logement de classe A et un logement de classe F. Par exemple, pour un studio, la facture s’établit à 39 euros pour un bien performant, contre 215 euros pour un bien énergivore. Pour un T4, la facture passe de 119 euros par mois pour un logement de classe A à 713 euros pour un logement de classe F. Ainsi, plus la surface du logement est grande, plus les pertes de chaleur impactent significativement les factures.
Certes, la rénovation énergétique implique un coût, en particulier avec les travaux d’isolation : de 20 à 200€ par m² pour l’isolation des combles ou de 50 à 250€ par m² pour l’isolation des murs. Soit par exemple, entre 10 000 et 50 000€ de travaux d’amélioration pour un T4 de classe F. En contrepartie, cela permet de gagner deux classes énergétiques et de réaliser une économie moyenne de 3 400 euros par an. Qui plus est, les logements performants attirent davantage les locataires et les investisseurs.